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Les Secrets de Gisèle Bündchen (2/3)

Les secrets de réussite et de bonheur de Gisèle, le top model le mieux payé au monde durant près de 15 ans, cela vous intéresse? 

Dans cette deuxième partie nous allons voir 3 nouveaux secrets issus du livre « Mon chemin en quête de sens » qui ont permis à Gisèle Bündchen, la fille aux 1200 couvertures de magazines de réussir, mais aussi de vivre une vie plus zen et plus heureuse. 

Un témoignage et une réflexion passionnante que vous soyez mannequin ou non 🙂 

 

 

 

Secret N°3 : La qualité de votre vie dépend de la qualité de vos relations 

 

 

La qualité de votre vie dépend de la qualité de vos relations. Cette phrase prononcée un jour par le père de Gisèle l’a profondément marquée. 

Pour Gisèle l’estime de soi est capitale. En effet, la plus longue et la plus importante relation est celle que l’on entretient avec soi-même. 

 

“Nous devons apprendre le plus tôt possible à être bien dans notre peau et à comprendre que nous sommes responsables de qui nous sommes. (…) Ce sont nos relations aux autres qui nous aident le plus à nous connaître nous-mêmes.” 

 

 

Le père de Gisèle Bündchen

 

 

Apprendre à se connaître 

 

Selon Gisèle, “Pour savoir qui vous êtes, commencez par examiner le traitement que vous réservez à vous-même et aux autres.” 

 

“À 20 ans, j’étais extrêmement dure avec moi-même. Je travaillais dans un secteur où les filles (c’est ainsi que l’on nous appelait “les filles”) sont jugées chaque jour sur leur physique. Je portais le même regard sur moi. Les critiques que j’avais entendues à l’école et à mes débuts dans le mannequinat – mon nez est trop gros, mes yeux trop petits – repassaient en boucle dans ma tête comme un disque rayé. Souvent, je n’étais pas contente de mon travail. L’angle était mauvais. La lumière était mauvaise. J’étais mauvaise. Toute cette autocritique ne me faisait pas du bien. Avoir la critique aussi facile que je l’avais à cette époque et prendre pour soi les projections négatives des autres est vraiment destructeur.” 

 

La compassion

 

Gisèle a dû entreprendre un long travail pour faire preuve de plus de compassion envers elle-même.

 

“Quand mes pensées me fragilisent, je les vois maintenant comme des visiteurs ou les figurants d’un film. Je les observe un peu comme si j’étais assise au fond d’un théâtre. Je peux prendre du recul et me dire : “tu repenses encore à ça!”, puis chasser ces mauvaises pensées en expirant.” 

 

Gisèle évoque ses débuts à New York à l’âge de 16 ans et la grande différence culturelle qui l’a quelque peu déstabilisée. 

Les Américains étant moins chaleureux et démonstratifs que les Brésiliens, Gisèle avait l’impression qu’ils ne l’aimaient pas ou qu’elle avait fait quelque chose de mal. 

 

Les relation amicales et les comparaisons 

 

Les comparaisons

 

“Les comparaisons ne servent à rien. Pourquoi? Parce que chacun de nous est unique et à quelque chose de spécial à offrir. Se comparer aux autres c’est s’exposer à la déception et à l’échec. Vous ne serez jamais assez bien. Le monde compte sept milliards et demi d’individus. Vous trouverez toujours quelqu’un qui sera “meilleur” que vous dans un domaine ou un autre. Mais cette personne est-elle vous? A-t-elle grandi dans votre famille? A la même époque que vous? A-t-elle eu les mêmes parents, les mêmes frères et soeurs, la même enfance, les mêmes professeurs, les mêmes amis, les mêmes atouts, les mêmes handicaps, la même éducation, les mêmes jobs, etc.?

Bien sûr que non. Vue sous cet angle, l’idée de se comparer aux autres semble ridicule. Je ne me compare qu’à une seule personne : moi. Est-ce que je fais de mon mieux dans mon métier? Suis-je la meilleure épouse, la meilleure mère, la meilleure amie, le meilleur être humain possible? Comment puis-je continuer d’apprendre et de m’améliorer?”

 

Les relations amicales

 

Gisèle souligne aussi son évolution dans ses relations amicales

 

“Parfois le meilleur moyen d’aimer est de permettre aux autres de gagner eux-mêmes la Lumière. Après m’être brûlé les ailes un certain nombre de fois, j’ai commencé à choisir plus soigneusement les gens qui m’entouraient.” 

“Il est important de laisser aux autres l’occasion de vous aider. Si c’est toujours toi qui donnes, c’est finalement un peu égoïste” C’est une leçon que j’aurais aimé apprendre plus tôt. La vérité est que de demander de l’aide aux autres n’est pas un signe de faiblesse. C’est valorisant pour eux.” 

 

Gisèle avoue aimer s’entourent de personnes qui l’inspirent et font émerger le meilleur d’elle. 

 

ses amis et deux de ses soeurs

 

 

La famille nos premiers professeurs 

 

Gisèle confie que ses parents et ses soeurs la connaissent mieux que personne. Ils ne manquent pas de lui faire part de leur réaction avec franchise. 

Sa soeur aînée Raque est un peu comme sa seconde mère. 

Sa maman avait 6 filles et travaillait beaucoup, aussi, les grandes veillaient sur les petites. Gisèle a une soeur jumelle Pati. Très différente d’elle physiquement. 

Gisèle souligne la belle relation avec toutes ses soeurs malgré les 14 ans qui séparent la première de la dernière. Bien sûr il y a des disputes. Une des manières de les résoudre était la suivante : 

 

“Si tu es prêt à avoir une relation affectueuse et respectueuse, je serai ravie de te parler. Si tu n’es pas encore prêt, c’est bon. Je serai là quand tu le seras”. 

 

Car ce qui m’importe le plus, pour Gisèle c’est que les relations soient affectueuses et respectueuses. 

 

Devenir mère

 

Gisèle souligne sa transformation en devenant elle-même maman

 

“Devenir mère m’a poussé à travailler encore plus sur moi, car c’est moi qui donne le la émotionnel de ma famille et je fais office de miroir pour mes enfants et mon mari. <je rappelle sans cesse à mes enfants que nous sommes sur terre pour apprendre et que cet apprentissage ne cesse jamais.” 

“Ce qui compte c’est l’énergie et l’intention que vous déployez. Si vous faites preuve d’amour, vous aurez plus de chance de recevoir de l’amour. Mais même si ce n’est pas le cas, je continue à donner de l’amour. Je suis comme ça. C’est ce qui me fait du bien.”

 

 

 

Gisèle et Vida

 

Vida 

 

Sa petite chienne Vida, un minuscule Yorkshire terrier, adoptée à ses débuts est l’une des relations les plus longues et marquantes de sa vie. Gisèle la voyait comme son ange gardien.

 

“Quand je dis que je n’aurais jamais accompli tout ce que j’ai fait dans mon travail ou dans ma vie sans elle, vous pouvez me croire.” 

 

Vida adoptée alors que Gisèle avait 18 ans lui donna le réconfort et l’amour qui lui manquait. Gisèle vivait alors à New York loin de sa famille. 

 

“À l’époque, j’étais assez demandé comme mannequin, mais je ne gagnais pas encore beaucoup d’argent. Quand je faisais des défilés ou des photos de magazine, je gagnais une centaine de dollars.” 

 

Cette petite boule de poil lui a apporté la stabilité et la présence dont elle avait besoin. Vida lui a permis de rompre avec la solitude. 

 

“Vida est vite devenue une habituée des studios et des défilés. Tout le monde savait qu’elle était ma chienne”. 

 

 

 

 

Secret N°4: Vos idées et vos mots ont un pouvoir : utilisez-les à bon escient 

 

 

Les mots durs à l’école  

 

À 12-13 ans Gisèle mesurait une tête de plus que tous les garçons et les filles de sa classe et une tête de plus que  sa soeur jumelle. Ce qui lui valu plusieurs surnoms. 

 

“Mes camarades se moquaient sans arrêt de moi et je me sentais mal à l’aise dans mon corps. Je pesais environ 50kg et je portais deux pantalons l’un sur l’autre à l’école pour que mes jambes aient l’air plus grosses. Pour paraître moins grande, je me tenais les épaules voûtées, ce qui ne faisait qu’attirer l’attention sur ma taille”. 

 

Plus tard, Gisèle comprit que les “tyrans” de son école ne se moquaient que des enfants qui ne se fondaient pas dans le moule. 

 

“Je n’ai pas oublié les mots de mes camarades. Mais je leur ai pardonné et je n’ai gardé ni ressentiment ni amertume. Si j’avais laissé leurs mots me définir -, j’aurais cessé de croire que j’avais le moindre atout.” 

 

 

Les mots durs dans la mode 

 

En arrivant à São Paulo, Gisèle pensait que désormais avec son statut de mannequin, ces paroles méchantes ne seraient plus là. Or les mots durs ont continué.

 

“Lors de mes premiers castings, j’ai entendu un journaliste de mode dire que je ne ferai jamais la couverture de son magazine, parce que mes yeux étaient trop petits et mon nez trop grand pour mon visage. J’étais tellement triste que j’ai appelé mon père pour lui raconter ce qui se passait. “La prochaine fois que quelqu’un te dira ça, tu lui répondras: “J’ai aussi beaucoup de personnalité”, m’a-t-il rétorqué. Ses paroles m’ont fait du bien et m’ont redonné confiance. Je me souviens toujours de ses mots, chaque fois que quelqu’un me tient des propos blessants”. 

 

 

Les complexes

 

Gisèle a aussi été complexée par la taille de sa poitrine. Elle a débuté à l’époque où les mannequins pâles et androgynes raflaient tous les contrats. 

 

“Je mesurais près de 1m80 pour 52 à 53 kg. J’étais donc très maigre, avec de gros seins (on m’avait surnommée “Boobs from Brazil” -“les seins du Brésil”-). Lors des essayages, aucun des modèles n’était taillé pour une fille comme moi. Résultat: je ne me sentais ni jolie, ni à la hauteur. Je n’étais jamais assez bien. Mais les termes négatifs que les gens utilisaient pour me décrire ont aussi été une source de motivation. Chaque fois que je décrochais un contrat, je me disais que je devais avoir du talent quand même.”

 

En devenant célèbre, elle sera surnommée par le monde de la mode “The Body”. Gisèle aura beaucoup de mal à accepter les changements de son corps après ses deux grossesses et surtout la déception des clients face à la taille de ses seins.

Elle opte donc pour une intervention chirurgicale, décision qu’elle regrettera amèrement, car ne se sentant plus à l’aise avec son corps.

 

 

Famille de Gisèle

 

 

Élever ses enfants dans la bienveillance  

 

Comme toutes les mamans Gisèle essaie de donner la meilleure éducation possible à ses enfants.

 

“Je dis à mes enfants que leurs paroles sont comme des sorts. Si elles sont dictées par l’amour et la gentillesse, elles sont positives et peuvent avoir un effet magique. Mais si elles sont dictées par la colère et la jalousie, elles peuvent faire beaucoup de mal.” 

 

 

L’importance de l’estime de soi 

 

“J’insiste souvent auprès de Benny et Vivi sur le fait que leur estime de soi est un choix qui leur appartient et que, la plupart du temps, les mots que les gens utilisent pour nous décrire sont des projections de ce qu’ils pensent d’eux-mêmes. Les paroles négatives qui nous sont adressées ne sont bien souvent rien de plus que la conséquence d’une mauvaise journée et l’expression d’une frustration.” 

 

 

La célébrité et comment l’expliquer aux enfants

 

Tous les deux célèbres, Gisèle et son mari Tom Brady parlent ouvertement de la question de la célébrité avec leurs enfants. Leur expliquant que leur réussite est seulement le fruit de beaucoup de travail. 

 

“Ce n’est pas comme si j’avais toujours été bon a expliqué Tom. J’ai travaillé. Je me suis entraîné et j’ai fait des progrès.”… “Tom a précisé que les gens connaissaient son nom et l’aimaient parce qu’ils aimaient ce qu’il faisait ou parce qu’ils aimaient le sport. Cela ne voulait pas dire qu’ils le connaissaient vraiment comme sa propre famille le connaît.”

 

 

 

L’importance des mots selon Gisèle 

 

 

“Ils ont le pouvoir de vous blesser, de vous inspirer, de vous motiver, de vous faire peur, de vous réconforter, de vous encourager, de vous faire douter de vous- ou de vous faire vous sentir compris, apprécié et aimé.”

“Il est important de se souvenir que, quand vous êtes sévère ou critique avec vous-même, vous ne faites que vous faire du mal. Se rabaisser n’a jamais mis en route aucun changement. Le changement vient de l’inspiration, du désir de s’améliorer, de persévérer, de se donner à fond.”

 

Gisèle a dû apprendre à gérer sa colère pour ne pas regretter ses mots. Elle préfère attendre un peu et en parler à tête reposée, ou écrire avec un stylo et une feuille de papier tout se qui l’irrite sans filtre. 

Ainsi les idées sont plus claires et la colère s’envole en général juste après. 

 

“Je voulais pour nous deux une relation basée sur l’amour et le respect et que j’étais impatiente de lui parler quand il serait disposé à me parler avec affection et respect. Ce que nous avons fait le jour suivant.”

 

 

Victoria’s Secret ou comment suivre son intuition

 

Gisèle souligne que nous avons tous une voix intérieure que nous appelons de manière différente (étoile, ange gardien, Dieu créateur…) qui veille sur nous. 

Gisèle la consulte avant chaque décision importante. Elle prend un temps de silence et attend de sentir que c’est la bonne chose à faire ou non. 

Pour bien la différencier et être sûre d’écouter la bonne Gisèle indique qu’elle écoute seulement celle qui la remplit de paix, lui permet de bien dormir et de se réveiller de manière sereine le lendemain matin. 

 

 

Les débuts avec Victoria’s Secret 

 

À 19 ans Gisèle signe un énorme contrat de 5 ans avec la marque. Vogue venait tout juste de la nommer « mannequin de l’année ». 

 

“À l’époque j’étais mannequin de mode et Victoria’s Secret vendait sur catalogue. En 1999, c’étaient deux mondes très différents. Soit vous défiliez pour Alexander Mc Queen, Versace, Dolce & Gabanna et autres grands couturiers, soit vous travailliez pour le prêt-à-porter. Il n’y avait pas de mélange des genres.”

 

Elle poursuit en ajoutant que :

 

“Quand Victoria’s Secret m’a exposé les conditions du contrat, j’étais folle de joie! Travailler avec Victoria’s Secret m’apportait une sécurité financière pour la première fois de ma vie et un travail régulier pendant 5 ans. Je n’aurais plus besoin de faire une centaine de défilés par an. Finis les vols de ville en ville. Plus besoin de m’inquiéter d’une baisse de contrats ni de mon avenir financier.” 

 

 

Un certain malaise…

 

Cependant au fil des années Gisèle se sent de moins en moins bien. 

 

“Les premières années, défiler en sous-vêtements ne me posait aucun problème. Mais au fil du temps, j’appréciais de moins en moins d’être photographiée en bikini ou en string. (…) J’étais de moins en moins à l’aise.”

 

Le contrat est prolongé. Gisèle fête ses 7 ans de collaboration en 2006, la marque représente alors 80% des revenus annuels de la top. Victoria’s Secret annonce vouloir prolonger à nouveau le contrat de deux ans supplémentaires. Sauf que Gisèle n’avait plus envie de continuer malgré les gains très importants. 

 

“ Quand vous travaillez pour une société de la taille de Victoria’s Secret, le mannequinat n’est qu’un aspect de votre mission. Il y a aussi beaucoup de promotion. Des ouvertures de boutiques, des publicités télévisées et dans les magazines, des voyages entre la côte est et la côte ouest. Des interviews en coulisses, des prises de vues pour le catalogue et pour le site internet.” 

 

 

Un vrai dilemme 

 

A ce moment-là Gisèle avait l’estomac noué.

 

“Si je renouvelais, mon contrat je devrais continuer à vivre selon les conditions de la marque.”

 

Les questions se bousculent dans sa tête. Devais-je suivre mes convictions? Etais-je en train de saboter ma carrière? Ce fut une décision très difficile à prendre, mais son corps parlait pour elle. Gisèle a donc décidé d’écouter sa petite voix. Quand elle a pris la décision de dire non, elle s’est alors sentie en paix. 

 

“Il arrive qu’une décision semble la bonne sans qu’on sache clairement pourquoi. Il faut juste écouter ce que nous dit notre petite voix intérieure. À partir de là, j’ai consacré le temps et l’énergie que j’avais passés à travailler et à voyager à ce qui allait devenir les plus beaux cadeaux de ma vie: mon mariage et mes enfants.” 

 

 

 

Gisèle : son mari et ses enfants

 

 

Secret N°5 : Votre attention vous fait grandir 

 

Gisèle aime bien savoir où elle va et raconte ne pas hésiter à faire des listes en fin d’années.

Ces dernières lui permettent de bien visualiser les choses accomplies et dont elle est fière, sans oublier de voir ce qu’elle aimerait améliorer, et ce sur quoi elle aimerait travailler. 

Ces listes lui permettent aussi de voir s’il y a un secteur de sa vie qu’elle délaisse au profit d’un autre et de se demander lequel ou lesquels sont les plus importants et doivent avoir sa priorité. 

Selon Gisèle l’objet de votre attention est sous votre propre contrôle. 

 

“Si j’avais cru les petites brutes de mon école ou les gens de la mode qui critiquaient mon physique, j’aurais tellement douté de moi que j’en aurais été paralysée. Au lieu de cela, j’ai concentré mon attention sur ce que je voulais accomplir. Devons-nous laisser les autres nous dicter qui nous sommes, où nous allons et ce que dont nous sommes capables? Toutes ces personnes ne se doutaient pas que les qualités dont ils se moquaient étaient précisément celles qui me permettent de réussir depuis 23 ans dans mon domaine!”

 

Nous devons choisir sérieusement où va notre attention -et le point de départ est toujours notre pensée.” Gisèle fait allusion à ses débuts, tout n’était pas toujours simple…

 

 

Des débuts très modestes 

 

Quand elle arrive à São Paulo -à 27 heures de route de chez ses parents– à 14 ans elle n’a dans ses valises aucune tenue adéquate pour les castings.

 

“Je n’avais pas un seul jean qui m’allait bien. Dans ma valise, je n’avais que mon uniforme d’écolière et qq. tee-shirts et pantalons que j’avais hérité de mes soeurs aînées. Je ne pouvais pas me présenter à des castings dans ces tenues.” 

 

À ses débuts, elle doit partager un appartement de mannequins. Elle était très aimée par ses collègues, car elle faisait toujours le ménage. Elle n’avait pas beaucoup d’argent et se débrouillait comme elle pouvait pour se présenter aux castings. 

 

“Dans une boutique, je me suis acheté un jeans et un tee-shirt blanc que je portais tous les jours et que je lavais le week-end. C’était mon nouvel uniforme pour les castings.” 

 

En un mois de castings, elle connaissait São Paulo comme sa poche. 

 

Au travail 

 

Les débuts ne sont pas simples non plus.

 

“Je devais rester debout, en sous-vêtements couvrant ma poitrine de mon mieux de mes bras pendant que quelqu’un m’apportait les tenues. Parfois les séances duraient une éternité. Je restais là à grelotter. Personne ne pensait à m’apporter un peignoir ni se demandait si j’étais mal à l’aise, vulnérable ou frigorifiée. Comme j’étais nouvelle dans le mannequinat et que je n’y connaissais rien, je me disais que c’était normal”. 

 

Gisèle repense au défilé qui l’a rendue célèbre. Il s’agit du défilé Alexander McQueen en 1998. À ce moment-là la tendance dans la mode était “l’héroïne chic”, les filles étaient squelettiques et affichaient un look androgyne. Gisèle quant à elle était tout le contraire en bonne santé, bronzé et athlétique. 

Peu après ce défilé, elle commence à poser dans le Vogue France, le Harper’s Bazaar et travaille ainsi avec le célèbre photographe Steven Meisel qui lui a appris toutes les ficelles du métier. 

Un an plus tard, Anna Wintour, la rédactrice en chef de Vogue la choisit pour la couverture du Vogue US avec le titre “the return of the Curve” (le retour des courbes). À ce moment-là sa carrière a explosé. 

Elle a ainsi l’honneur de travailler avec Irving Penn l’un des plus grands photographes de mode du monde. 

 

 

Gisèle pour Alexander McQueen

 

 

La détermination et la constance

 

Gisèle est particulièrement déterminée et ne lâche rien. 

“J’étais déjà très concentrée avant le défilé Alexander McQuenn, mais après cette expérience, mon attention est devenue un rayon laser. Avant, je croyais savoir ce que je voulais. Après, les possibilités m’ont semblé tout à coup beaucoup plus vastes et j’étais bien décidée à gravir la montagne qui se dressait devant moi. Rien ne pouvait m’arrêter. Même si un jour j’étais malade, si le lendemain j’avais mal au ventre et si, une semaine plus tard, je traversais une mauvaise passe dans ma vie personnelle… Même quand j’avais envie de pleurer, j’arrivais en souriant, prête à travailler. Le mannequinat brise beaucoup de mannequins j’en avais déjà vu tellement arriver et repartir! Mais je n’avais pas l’intention de suivre leur chemin. Au fil du temps, il m’a paru plus sain, mais aussi plus conforme à qui j’étais vraiment de voir le mannequinat comme une activité professionnelle, pas comme une identité.” 

 

Naviguer dans un métier éphémère et dangereux 

 

Le métier de mannequin a de quoi effrayer les parents. En effet, de nombreux dangers guettent les jeunes filles, mais il est possible d’avoir une bonne expérience en suivant les recommandations de Gisèle.

 

“Les mannequins sont exposées à toutes sortes de tentations et de situations où les filles peuvent facilement perdre les pédales. La plupart commencent à peu près au même âge que moi (14 ans)- une période de la vie où l’on est encore très influençable. À cet âge, on veut juste s’intégrer et, dans un univers où il y a beaucoup de soirées, d’alcool de drogue et de “glamour” et où seul le physique compte, ou presque, ce cocktail peut être dangereux.” 

 

 

Avoir un but

 

Gisèle avait un but : ne pas rentrer chez ses parents les mains vides. Elle voulait au moins être propriétaire. Elle ne dépensait pas d’argent dans les vêtements et échangeait ses billets d’avion première classe envoyés par les clients contre des billets en classe éco et plaçait l’argent sur un compte épargne. 

 

“Une fois que vous connaissez et que vous appréciez vos points forts, il devient beaucoup plus facile de se concentrer sur ce que vous voulez exactement et, plus important encore sur les raisons pour lesquelles vous le voulez.”

 

C’est ainsi qu’elle a réussi à acheter son premier appartement à New York dans le quartier de Tribeca. Adorant bricoler, elle fait les travaux elle-même. 

 

“Beaucoup de filles n’en revenaient pas que je m’achète un appartement, mais j’ai toujours tenu le cap et su pour quoi je travaillais.”

 

 

 

 

Les réseaux sociaux 

 

Gisèle évoque les commentaires blessants qu’elle reçoit sur les réseaux sociaux. 

 

“C’est pire que quand les enfants me harcelaient au collège, car le nombre d’internautes qui s’acharnent sur moi est beaucoup plus important. À mon avis, les gens bien dans leur vie ont mieux à faire.”

 

Gisèle préfère consacrer son attention à sa famille et son travail. 

 

“ Si je consacrais toute mon attention à Internet ou aux dernières nouvelles, ma qualité de vie changerait et pas en bien. Mon téléphone deviendrait mon principal souci et ma peur, mon anxiété et mon impuissance augmenteraient.”

 

 

Conclusion

 

Nous avons donc vu 5 des 8 secrets du top model Gisèle dans son parcours de vie :

La discipline 

– Les difficultés qu’on peut transformer en opportunités 

– La qualité des relations

– Le pouvoir des mots

– L’importance de l’attention 

 

À votre avis quels sont les 3 derniers secrets? Réponse dans la troisième partie de cet article.  😉 

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le commenter et à me suivre sur les réseaux sociaux. 

 

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6 commentaires

  • goutelle laurence

    Bonjour,

    Je suis très agréablement surprise par cet article. Je suis venue par curiosité et c’est je découvre cette personne très spirituelle. Merci!

    • Nathalie R

      Bonjour Laurence,
      Merci beaucoup pour ton commentaire. Effectivement, j’ai moi-même été agréablement surprise à la lecture du livre de Gisèle. Je l’imaginais bien différente et ce fut donc une belle surprise 🙂
      Je te souhaite une belle continuation

  • Carole

    Quelle leçon de vie ! Vraiment je ne connaissais pas à part de nom, vaguement mais c’est une sage cette fille, aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur !
    Merci vraiment de nous faire partager ce que recelle ce livre !
    Carole

    • Nathalie R

      Bonjour Carole,
      Merci pour ton commentaire. Ravie que l’article t’ait plu! 🙂
      Je te souhaite une belle continuation 🙂

  • Aude

    Merci pour ce voyage à la découverte de ce mannequin! Je trouve que ses secrets, les points qu’elle soulève sont importants. Savoir bien s’entourer, faire attention à ne pas blesser les autres avec nos mots, aident en effet à avoir une vie avec le moins de négatif possible.

    • Nathalie R

      Je suis ravie que cet article te plaise! Effectivement ce sont des points essentiels pour vivre heureux et en harmonie. 🙂

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